(...) Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau
toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un
plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m'avait aussitôt
rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté
illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir
médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? (...)
trop malin ! maintenant j'ai faim !!!! et c'est pas l'heure !
RépondreSupprimerbisous
Elles sont si belles tes madeleines....il est vrai que ça fait un bail que je n'en ai pas fait....ainsi que "revisiter" Proust....hihi...on va commencer par les madeleines ....la lecture...on verra ...hihi !!bisous.
RépondreSupprimerSandra.
J'en ai il n'y a pas longtemps !!! On ne peux plus aller sur ta boutique?
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